Mots d'images


Ce soir, le 19:30 (c’est le nom de l’édition principale du journal télévisé de la Télévision Suisse Romande) a tenu à marquer l’ouverture du Festival de Cannes à sa manière. Elle a demandé à 13 réalisateurs de cinéma suisses de traiter les sujets d’actualité (enfin, plus ou moins d’actualité). Expérience rafraichissante, tour à tour drôle, émouvante, sérieuse, badine... et forcément inégale. Mais des journaux télévisés comme celui-là, je voudrais bien en voir plus souvent (oui, je rêve). Ça commence très fort dans l’émotion avec le regard de Jacob Berger sur le tremblement de terre du Sichuan. Francis Reusser à son tour nous tire une petite larme lors d’une rencontre avec des sans-papiers. Lionel Baier découvre Berne et ses pavés. Ne manquez pas le non-évènement de Denis Rabaglia : un monument de suissitude ! Séquence exploit : le vol de l’homme oiseau... malheureusement, je crois que le sujet était un peu mieux traité par France2 quelques instants plus tard. Et, last but not least, Jean-Luc Godard en personne nous a gratifié de sa vision... de quoi au juste, je ne sais pas, car je n’ai sûrement pas toutes les clés... Mais allez voir vous-mêmes sur cette page où vous trouverez tous les sujets. Voyez ici un petit CV sur chacun des réalisateurs. La version intégrale du 19:30 se trouve ici. Pour bien voir, il faut être équipé des dernières versions de Real Player ou de Windows Media Player. Le cas échéant, vous trouverez de l’aide ici.

Béat Brüsch, le 14 mai 2008 à 22.20 h
Rubrique: A propos d’images
Mots-clés: médias , vidéo
Commentaires: 0
Les grands classiques

Cette photo, prise par Gilles Caron devant la Sorbonne le 6 mai 1968, est la plus emblématique du mouvement de mai 68. L’attitude de défiance narquoise qu’arbore Daniel Cohn-Bendit face au représentant de l’ordre résume parfaitement l’esprit frondeur du moment. En 1967, Gilles Caron entre à l’agence Gamma tout juste fondée. Il y retrouve Raymond Depardon. Ce dernier, trop occupé sur d’autres terrains, couvre peu les événements de la rue. Il déclare : « ... Du coup, je ne me suis pas retrouvé à Nanterre fin mars. Gilles Caron y était. Il s’est senti concerné, il n’avait pas une grande différence d’âge avec les étudiants. Il a connu là-bas Cohn-Bendit, les étudiants sont venus à la Sorbonne, il était là, ensuite rue Gay-Lussac... » [1] D. Cohn-Bendit déclare : « ...Partout où nous sommes, Gilles Caron semble y être. Ma mémoire des événements de 68 est structurée par ses photos... » [2] On peut voir quelques-unes de ses photos de mai 68 et d’autres, dans ce portfolio de l’agence Contact Press Images.
Au moment des événements de 68, Gilles Caron est tout juste de retour du Biafra où, dans des situations effroyables, il côtoyait son pote et concurrent, le photographe de guerre Don McCullin. Auparavant, en 67, il couvrait (magistralement) la guerre des Six Jours et se rendait également au Sud-Vietnam. En 69, il est à Londonderry et à Belfast, puis en Tchécoslovaquie pour l’anniversaire de l’écrasement du Printemps de Prague. En 70, il est retenu prisonnier pendant un mois au Tchad, avec Raymond Depardon, Michel Honorin et Robert Pledge. Cette hyperactivité est bien à l’image de sa très courte et très remplie carrière de photographe de presse. De 1967 à 1970, il vit à 100 à l’heure et on le retrouve sur tous les terrains de conflits. Raymond Depardon : « ... Il m’a dit qu’il fallait absolument aller au Cambodge. Il avait cet esprit terrible que j’appellerais l’esprit « Belle Ferronnière ». C’est le nom du café, situé en face de Paris Match, le centre de la photographie française. En 1970, si vous étiez là un peu trop longtemps, il y avait toujours un confrère - je dirais pousse-au-crime - pour vous demander pourquoi vous n’étiez pas au Cambodge… » [3] En avril 1970, McCullin, informé du pire en arrivant au Cambodge, fonce au bureau de l’AFP : « ... Je n’y ai trouvé que des mines consternées et les sacs de voyage de Gilles, proprement fermés : il les avait laissés à son hôtel, sans savoir que ce serait pour de bon... » [4]
Gilles Caron nait en 1939 à Neuilly-sur-Seine. Il passe son enfance à Maison-Laffite puis à Argentières (Haute-Savoie). Au service militaire, en Algérie comme parachutiste, il fera 2 mois d’arrêts de rigueur pour refus de servir, suite au putsch des généraux. Son regard vrai sur la guerre (qu’il détestait) et son engagement passionné pour les grandes questions sociales ont fait de lui - plus que la brièveté légendaire de sa carrière (3 ans !) - un des grands photoreporters mythiques.
À l’heure où cette image de Cohn-Bendit est en passe de devenir une icône aussi dévoyée que celle du Che, il est bon de rappeler qui en était l’auteur pour lui apporter, en toute modestie, un peu d’une reconnaissance qui tarde à venir. Un journal bien connu de Suisse romande (n’ayant pas vocation à prôner la révolution) vient d’utiliser cette photo (recadrée !) pour sa promo en pleine page. La seule signature visible est Publicis !

Notes:

[1] Interview de Raymond Depardon : « Qu’est-ce que l’on fait avec nos images ? » Libération, 5 janvier 2008

[2] Gilles Caron - Photo Poche - Actes Sud : Préface de D. Cohn-Bendit

[3] Interview de Raymond Depardon : « Qu’est-ce que l’on fait avec nos images ? » Libération, 5 janvier 2008

[4] Don McCullin - Unreasonable behaviour / Risques et périls - Delpire


Addenda du 23.04.2009:

A signaler : Gilles Caron et l’image de mai 1968, par André Gunthert.

Béat Brüsch, le 6 mai 2008 à 00.30 h
Rubrique: Les grands classiques
Mots-clés: guerre , photographe , photojournalisme
Commentaires: 5

Note à l’attention des pros : ne vous attardez pas sur ce billet, il s’adresse à un public pas forcément pratiquant et se cantonne donc à des généralités forcément réductrices. Le but n’est pas ici de donner des modes d’emploi (de nombreux sites font cela très bien) mais de tenter d’expliquer quelques principes de base.


Avec le numérique, on croit souvent que la netteté des photos ne dépend que des conditions de prise de vue. Une bonne mise au point sur un sujet immobile, avec une vitesse d’obturation élevée et une profondeur de champ confortable ne sont malheureusement pas suffisants pour garantir la parfaite netteté d’une photo en toute circonstance.
Nos yeux nous font voir les différences de tons et les variations de couleurs en « tons continus ». Lorsque des photons arrivent sur un capteur numérique, ils sont analysés (par un logiciel) et transformés en une grille de pixels. Chaque pixel n’affiche qu’une seule couleur représentant la moyenne de la petite partie de réel qu’il est chargé de représenter. Il s’ensuit que cette belle continuité des tons est brisée. Ce n’est qu’avec des pixels très petits que nous pouvons voir des tons continus, mais c’est une illusion. En réalité, une (petite) partie de l’information a déjà été perdue et ce n’est que la première cause de perte de netteté. D’autres suivront à chaque fois que l’image est recalculée, par exemple, pour un changement de dimensions (rééchantillonnage) ou lors d’une préparation à l’impression. Chaque fois qu’un pixel est « créé » (par un logiciel) il est le résultat d’une moyenne de ce qui était visible précédemment.

Passer la souris sur l’image

Comme on peut le voir dans l’exemple exagéré ci-dessus, de faire des moyennes provoque fatalement une certaine dilution des valeurs de couleurs (dans les cas graves, on parle même de bouillie de pixels ;-) Si cet « appauvrissement » ne se voit pas trop dans les tons à peu près similaires, il est par contre très visible là où les contrastes sont plus marqués. Très concrètement, une image se compose essentiellement de surfaces, plus ou moins bien délimitées par leurs contours. Ce sont surtout ces contours qui permettent à nos yeux de discerner les objets. Les contours sont les zones les plus contrastées d’une image, c’est à dire, les endroits de l’image où on trouve des pixels voisins très différents les uns des autres. (Bonjour M. de La Palice ;-) Dès lors, si ces contrastes s’atténuent, nous obtenons une impression de flou et notre perception de la présence des objets en est diminuée (Re-bonjour ;-) pouvant aller jusqu’à un déficit du crédit accordé à l’image.
Pour compenser ces effets indésirables, il faut mettre en oeuvre des techniques dites d’accentuation.
Les amateurs utilisant des appareils compacts ne s’aperçoivent pratiquement pas de ces phénomènes, car l’accentuation est intégrée aux automatismes de leur appareil. Ultérieurement, en procédant à des tirages papier, de nouvelles accentuations spécifiques sont appliquées automatiquement, soit par l’imprimante, soit par les labos. Ces corrections sont en général proprement réalisées et servent tout autant à compenser les défauts inhérents au procédé utilisé qu’à produire des images techniquement flatteuses. (Le petit problème est que, à moins d’une extrême sophistication logicielle, ces corrections s’appliquent de façon uniforme à toutes les sortes d’images.) Il en va tout autrement pour les professionnels et pour les amateurs avertis. Sur les appareils reflex, le logiciel interne permet de choisir différents types de corrections (dont l’accentuation) voire même de les désactiver. Certains reporters photographes (actualités, sports, etc) opérant avec la contrainte de délais urgents choisissent d’activer de nombreux réglages internes pour pouvoir livrer rapidement des photos d’une qualité très satisfaisante. Ces réglages sont calculés par le processeur de l’APN et appliqués avant l’enregistrement de l’image. Pour qui entend optimiser plus finement son travail, il existe de nombreuses autres possibilités, à commencer par la désactivation des réglages internes de l’appareil. Cela autorise un contrôle très fin, en postproduction, sur de nombreux paramètres de l’image, dont la netteté.
Comment fait-on des images plus nettes ? (Précisons d’emblée que la question est mal posée. On ne peut pas créer des détails qui ne figurent pas dans l’image. Il n’est possible que de compenser les pertes de netteté évoquées plus haut en jouant sur des illusions.) Quelle que soit la manière, automatique ou « à la main », le principe est le même. Nous avons vu que la cause du flou est le fait d’une diminution du contraste des pixels délimitant les surfaces des objets. C’est donc là qu’il faut agir. Il est aisé pour un logiciel d’imagerie de détecter ces contours « fautifs », même si leur contraste s’est un peu dilué. Ces zones étant repérées, il ne reste alors plus qu’à en renforcer (accentuer) le contraste.

Passer la souris sur l’image

On peut constater sur l’agrandissement ci-dessus que ce contraste est même exagéré : on voit non seulement un renforcement des tons foncés autour des objets foncés, mais aussi un liseré blanc au bord des surfaces claires. Rien de cela n’existe dans la nature ! Mais sur l’image ramenée à la bonne échelle (voir plus bas), l’effet fonctionne parfaitement. Nous voici donc pris en flagrant délit d’altération des pixels... et cela juste pour rendre l’image plus lisible !
Voilà pour le principe, car il faut évidemment doser ces effets - il y a plusieurs paramètres disponibles pour cela. Les différents choix sont tributaires des dimensions de la photo et du média destiné à l’afficher. On n’appliquera pas les mêmes réglages à une image paraissant sur le web qu’à une autre destinée à être imprimée. (Ici interviennent également des questions de résolution que nous aborderons une autre fois...) De plus, il y a un facteur humain qu’aucun automatisme ne pourra remplacer, consistant à faire des choix créatifs dépendant du contenu de l’image et de ce qu’on veut exprimer. Ajoutons que pour une préparation à l’impression, l’écran ne permet pas de voir l’effet final. Pour réussir cela, il faut du feeling et de l’expérience.
Comme rien n’est simple, il faut encore compter avec différents effets indésirables qui peuvent survenir durant ces procédés. Le plus ennuyeux est que le logiciel risque bien de prendre pour des contours (à renforcer) d’autres ensembles de pixels contrastés. En première ligne de ces artefacts, nous trouvons le bruit (grain numérique) qui, s’il est présent, n’en deviendra que plus accentué, provoquant un effet désastreux. On mentionnera aussi les rides et petits défauts des visages, qu’on ne souhaite, en général, pas souligner outre mesure !
Il existe heureusement différentes techniques pour limiter cet effet pervers. Certaines sont appliquées automatiquement par les logiciels d’imagerie alors que d’autres peuvent être plus complexes à mettre en oeuvre, allant jusqu’à devoir être réalisées « à la main » !

Effet d'accentuation en ménageant ou non le bruit
Effet d’accentuation en ménageant ou non le bruit

Passer la souris sur l’image

Ces techniques sont souvent inspirées de celle du masque flou, déjà utilisée en photo argentique. (Signalons qu’en argentique les problèmes ne se posent pas dans les mêmes termes. De plus, chaque tirage papier étant réalisé à partir du même film, les défauts résultant de l’addition de traitements successifs ne surviennent pas. Mais dès que l’image est scannée, elle devient numérique (!) et répond à ces normes là. Les images scannées destinées à l’imprimerie subissaient déjà des traitements d’accentuation bien avant l’arrivée des premiers appareils numériques.)

Image dont sont tirés les exemples de ce billet
Image dont sont tirés les exemples de ce billet

Passer la souris sur l’image - © Béat Brüsch

Une bonne accentuation ne devrait pas se voir ! Ici, elle est un peu exagérée pour la démonstration ;-) (le détail agrandi de l’échafaudage vu plus haut provient de ce jeu de photos, sans autre modification que l’agrandissement)

Si la netteté est souvent une qualité première pour l’expressivité des photos, il faut bien admettre aussi que le flou peut en être une autre. On pensera avant tout aux zones floues induites par la profondeur de champ qui, souvent, nous font paraitre plus nets qu’ils ne le sont, les objets qui s’en détachent. Mais nous touchons là encore à un autre chapitre...

Les pros, en particulier ceux chargés de la publication, connaissent le livre de référence qui consacre pas moins de 277 pages au sujet de ce billet : « Netteté et accentuation avec Photoshop CS2 » - Bruce Fraser - Eyrolles

Béat Brüsch, le 30 avril 2008 à 15.15 h
Rubrique: Un peu de technique
Mots-clés: impression , technologie
Commentaires: 0

Début 2007, dans un club anglais, un DJ s’ennuyant à passer ses vinyles se cache la figure derrière une pochette de disque 30 cm/33 tours. Ses facéties sont remarquées et inspirent bientôt d’autres DJ. Il n’en faut pas plus pour que les photos qui en témoignent se retrouvent bientôt sur le net, aussitôt imitées par de nombreux internautes...

Aujourd’hui, le site Sleeveface recueille ces bricolages photographiques réalisés à partir de pochettes de 30cm vinyle, mis en scène en des situations souvent inattendues et presque toujours drôles. Il est à remarquer que tous ces « truquages » sont réalisés à la prise de vue, sans intervention a posteriori. Le dispositif est ainsi mis en évidence, soulignant à la fois la supercherie et la performance. C’est la règle tacite du genre.
Nostalgie ou esprit d’à-propos ? Toujours est-il que cette manifestation apparait comme un dernier tour de piste pour ces pochettes de disque, témoins d’un temps révolu où l’on achetait parfois des disques presque autant pour les belles pochettes que pour la musique qu’ils contenaient.
Le site Sleeveface est la partie « officielle » du mouvement. On trouvera bien plus d’images sur Flickr (1719 à ce jour), quelques vidéos sur YouTube et un groupe sur Facebook.

Béat Brüsch, le 25 avril 2008 à 15.25 h
Rubrique: A propos d’images
Mots-clés: blogosphère , dispositif , graphisme , société
Commentaires: 0

L’exposition « Controverses » présente 80 photos qui ont été sujettes à de grands débats légaux, éthiques, économiques, politiques, etc. Depuis son ouverture, le 5 avril, le Musée de l’Élysée (Lausanne - Suisse) ne désemplit pas : 1400 visiteurs le premier week-end. J’y suis allé dimanche passé : jamais vu autant de monde dans ce musée ! Mais qu’est-ce qui fait courir les gens pareillement ?
Je ne crois pas qu’on puisse parler de voyeurisme, du moins au premier degré. Peut-être que certains ont bien retenu que désormais, certaines images ne pourraient plus être vues qu’avec la caution d’un encadrement didactique ou muséal et munies de l’appareil critique idoine ? Les médias d’ici ont fait grand cas de cette exposition en la présentant comme une somme exceptionnelle de cas litigieux. Un peu, sans le dire, comme le point définitif sur la question, en n’omettant pas de signaler (et de montrer) quelques images-chocs. Le public, qui sait bien qu’« il se passe de drôles de choses » avec les images, qui se souvient pêle-mêle de plusieurs « affaires », qui est parfois aussi choqué par des images, est probablement « mûr » pour vouloir en découdre. C’est devenu le truc à voir en ce moment ! [1]
Et c’est vrai qu’il y a à voir. Et surtout à lire ! Ce qui frappe en parcourant l’expo est que chaque cas est unique et présente son propre contexte socio-culturel. Les tenants et aboutissants de certaines affaires qu’on croyait proches peuvent être diamétralement opposés. Un des mérites exemplaires de cette exposition est l’étendue des sujets exposés. Elle englobe toute l’histoire de la photo, montrant par là l’universalité des problèmes soulevés, mais aussi les changements de leur perception au fil du temps. Elle permet de constater qu’il n’y a pas de problème type, ni de solutions définitives, que tout est affaire de mesure, de pondération, d’analyse. Ceux qui venaient y chercher la solution à leur malaise pour certaines images en ressortiront probablement avec leurs convictions originales, mais au moins, auront-ils pu prendre toute la mesure des problèmes soulevés. Faut-il le préciser, tous les cas exposés le sont avec un point de vue non seulement éthique, mais surtout légal, et quand il y a lieu, avec la description de leur épilogue judiciaire. Pour illustrer cette thématique, il est tout à fait indiqué de revoir quelques unes des images transgressives d’Oliviero Toscani pour Benetton. Que cela plaise ou non, ces provocations soigneusement orchestrées et largement diffusées ont joué un grand rôle dans le public, pour la prise de conscience de la force et du fonctionnement des images. Vous trouverez l’intégralité des campagnes Benetton ici.
Le livre-catalogue reprend toutes les photos de l’expo avec des textes bien plus détaillés : Controverses, une histoire juridique et éthique de la photographie - Girardin Daniel, Pirker Christian - Edit. Actes Sud / Musée de L’Élysée - ISBN : 978-27427-7432-6 - 75.00 CHF/45 Euro TTC

Revue de presse (florilège) :
Le Courrier - Samuel Schellenberg - 12.04.08
L’art de la discorde
Swissinfo.ch - Carole Wälti - 14.04.08
Retour sur des images controversées
Tribune de Genève - Étienne Dumont - du 04.04.08 :
Christian Pirker et les « Controverses » photographiques.
Interview de l’avocat genevois, cocommissaire de l’exposition

Tribune de Genève - Étienne Dumont - du 05.04.08 :
L’Elysée raconte la bataille des images.
« Controverses » montre les rapports entre photo, droit et éthique.

24 heures - Boris Senf - 07.04.08 _Les dessous de la controverse.
Garry Gross, auteur de la photo de Brooke Shields âgée de 10 ans, nue dans une baignoire, revient sur le contexte de cette image. Interview.

24 heures - 02.04.08
Controverses : Une expo du Musée de l’Élysée.
Diaporama

24.02.09 : Les liens tracés ci-dessus ne sont plus valides. Le maintien d’archives en libre accès ne fait pas partie du modèle économique d’Edipress.

Notes:

[1] Petit conseil : si vous voulez respirer un peu, il y a 2 autres expositions au sous-sol : elles combleront largement tout amateur de photographie et il n’y a quasiment personne ;-)

Béat Brüsch, le 22 avril 2008 à 18.30 h
Rubrique: Voir de ses yeux
Mots-clés: contexte , droit , exposition , manipulation , éthique
Commentaires: 0
... | 70 | 75 | 80 | 85 | 90 | 95 | 100 | 105 | 110 |...