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Les photographes professionnels sont aujourd’hui cernés de toutes parts. De nouveaux modèles économiques se sont développés en leur absence. Dans plusieurs secteurs de marché, ils se trouvent confrontés et isolés au milieu d’une grande masse d’amateurs pratiquant des prix « d’arrondissement de fins de mois ». Ils commencent à s’émouvoir de ce paysage changeant - mais n’est-ce pas un peu tard ? En France, dans un bel élan corporatiste, l’UPC (Union des Photographes Créateurs), Freelens, et la Saif lancent une pétition Sauvons la photographie et réclament la constitution d’États généraux de la photographie. (Avec ceux qui ont accouché de la loi Hadopi ? :-) Ils voudraient entre autres et pêle-mêle s’attaquer aux photos dites « libres de droits », aux photographies à « 1 euro », aux photographies signées « DR », etc. Bonne chance... je ne vois pas au nom de qui, de quoi ou comment on pourrait interdire ces pratiques, certes nuisibles à la profession, mais pas à tout le monde ! Va-t-on bientôt interdire de vendre des APN aux amateurs ? Ou prélever une taxe pour subventionner les pros ? Dans ce billet, Benoit Marchal appuie là oû ça fait mal.