Lancée il y a quelques heures, notrehistoire.ch est la première plate-forme participative dédiée aux archives de Suisse romande. Elle a pour but de créer une fresque en images et en sons de l’histoire de la Suisse romande au XXe siècle. La plate-forme favorise le partage de documents provenant de plusieurs sources : institutions impliquées dans la sauvegarde du patrimoine audiovisuel, particuliers, bibliothèques, musées, communes, cantons, entreprises, associations… L’originalité est que tout le monde, en plus des institutions « qualifiées », pourra y déposer des documents. Une sorte de Swissipédia !
« Le Comité International Olympique a décidé de mettre en demeure ceux qui publient sur Internet les photographies qu’ils ont prises des épreuves et des structures olympiques ». La suite sur Numérama...
Ce cas pratique illustre parfaitement les antagonismes nés des usages du web.
D’un côté la photo partageuse, massive, de l’autre la photo professionnelle rémunérée, en déclin. Deux époques, deux légitimations, deux mondes qui ne se parlent pas. Y aura-t-il un vainqueur ? Une cohabitation ?
Sam Stourdzé sera le prochain directeur du Musée de l’Elysée (Lausanne). Il succédera dès le 1er mai 2010 à William Ewing, qui prendra sa retraite à la fin du mois d’avril. La suite ici... Une courte biographie en .pdf (144 Ko) ici. Les objectifs de Sam Stourdzé semblent ambitieux, espérons que le Canton de Vaud saura se montrer à la hauteur.
Le règne de ceux « qui ne savent pas dessiner, mais qui ont une idée » est arrivé ! Ceux qui trouvent « que Photoshop est une usine à gaz » seront ravis aussi. Une équipe de chercheurs de Singapour a planché sur un système de composition de photos réalistes à partir d’un croquis. Vous avez bien lu : vous dessinez un vague crobard et le système le réalise en photo !
Le système est basé sur des techniques avancées de recherche d’images sur internet. Mais il y a plus : d’après les auteurs, Photosketch - c’est le nom du procédé - est assez sophistiqué pour choisir les bonnes images en fonction de leurs possibilités d’intégration. Les images sont automatiquement détourées avant d’être collées dans la composition, à l’endroit que vous avez indiqué sur le croquis. Il semble que pour l’instant il n’y ait pas encore d’application disponible. Question : le logiciel sera-t-il capable de distinguer les photos protégées des autres ?
Une vidéo de démonstration est visible sur Vimeo.
Le site (très lent !) des chercheurs est ici.
À part pour épater ses amis, on ne voit pas encore bien à quoi cela va pouvoir servir, mais pas de soucis, on trouvera...
La vente de photos sur les sites de micro stock sourit à quelques uns :
« À sa grande surprise, ses photographies sont téléchargées par des milliers de clients. Maintenant, Lise Gagné a déposé 6500 photos et les sous s’accumulent : elle dit empocher un salaire annuel « dans les six chiffres » grâce à sa nouvelle carrière.
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Ma photo la plus populaire s’est vendue à près de 10 000 exemplaires. IBM, BlackBerry et Desjardins ont utilisé mon matériel dans leurs campagnes. J’ai vu mes photos sur des panneaux publicitaires à New York, en Argentine, à Montréal et à Calgary ! Selon la taille des photos ou les licences d’utilisation, je fais entre 40 cents et 22$ le téléchargement. » La suite icitte...
Plusieurs entreprises de médias suisses* cherchent à contraindre les photographes de presse indépendants à signer de nouveaux contrats-cadres. En résumé, ces entreprises voudraient que les photographes cèdent tous les droits d’utilisation de leurs photos aux éditeurs. Ceux-ci seraient donc libres de rediffuser les images dans leurs produits et/ou de les revendre sans plus de rémunération pour les photographes. C’est un lieu commun de dire que la presse va mal, mais que dire d’une presse qui ne rémunère pas les prestations professionnelles dont elle se targue de faire usage ? On se situe là, très loin des discussions sur l’éthique journalistique sempiternellement resservie par les professionnels de la profession, mais c’est peut-être par là, justement, qu’il faudrait commencer.
Une pétition est lancée par des photographes indépendants. Elle est soutenue par 5 organisations professionnelles - Comedia, Impressum, VFG, SBF, USPP. Une prise de position en pdf est à télécharger ici. La pétition en ligne est à signer ici.
* On nous dit qu’il ne s’agit pas de toutes les entreprises de presse, mais surtout de celles qui sont ancrées dans le tissu local et régional. Normal, les photos de ces zones ne se trouvent pas dans les agences à 2 balles ! On ne peut pas délocaliser les photos d’actualité, il faut compter avec les photographes du cru. L’entreprise visée en Suisse romande est Edipresse, dont toutes les activités de presse suisse ont été cédées à Tamedia, le géant zurichois, désormais numéro un en Suisse.
Ce dernier vendredi, Richard Stallman donnait une conférence à Lausanne. Le charismatique « inventeur » du logiciel libre en poursuit inlassablement la promotion auprès du public. Pour lui, le logiciel libre doit être vu comme faisant partie des droits de l’homme. L’interview de Stallman publiée par Le Courrier se décline en 3 liens : Richard Stallman, un humaniste au coeur des logiciels - Il déclare : « Hadopi viole tous les droits de l’homme » - Supplément web (sur le vote électronique)
13e édition du festival dédié à la jeune photo créative de Suisse. Le thème de cette année est Bande à part. Vers quels groupes sociaux, communautés ou actes collectifs se porte l’intérêt des photographes dans le contexte actuel, à l’ère de l’individualisme ? Du 5 au 27 septembre 2009, 26 photographes exposent dans 8 lieux disséminés dans la ville. Tous renseignements ici.
Dans mon long billet La photo, parent pauvre du droit d’auteur ? j’indiquais le lien menant à YouTube pour la vidéo d’une célèbre conférence de Larry Lessig. Si je clique aujourd’hui pour démarrer cette vidéo, YouTube m’affiche le message suivant : « Cette vidéo n’est pas disponible dans votre pays en raison de restrictions sur les droits d’auteur. » Pour une conférence de l’inventeur des Creative Commons et dont l’intitulé est : « Comment la créativité est étranglée par la loi » cela laisse songeur...
Heureusement, la vidéo est visible maintenant dans une version sous-titrée en français sur TED. Dans la mollesse de ce mois d’août, ce petit bout de rhétorique nous rafraîchira les neurones pour mieux appréhender de nouveaux débats autour du droit d’auteur. Dès la rentrée, j’en suis sûr...
Pourquoi les pipole n’ont-ils pas de photos de bonne qualité sur Wikipédia ? Framablog nous livre d’intéressantes infos et réflexions sur le statut légal des images sur Wikipédia et ses conséquences. Traduction d’un article de Noam Cohen du New York Times : Wikipedia May Be a Font of Facts, but It’s a Desert for Photos.